06.10.2023       0

A mes amis étrangers sur l’essence de la guerre en Ukraine

M.V. Nazarov "Russkaya Ideia" 

«Nous compatissons avec le peuple russe, qui est actuellement diabolisé ici en Europe. Mais le peuple doit toujours être responsable des erreurs et des péchés de ses dirigeants. Un proverbe bien connu dit que le peuple a les dirigeants qu'il mérite, c'est-à-dire ceux qu'il autorise à le gouverner. Aux yeux de la plupart des Européens, Poutine a commis une agression contre l'Ukraine et la Russie dans son ensemble est responsable de ce qui se passe. Et l’on ne peut plus rien y faire maintenant...»...

Назаров Михаил Викторович. 2012 г.

Une telle maxime m’a été envoyé par l’une de mes connaissances russes de longue date en Europe. J'ai voulu y répondre spécifiquement pour ceux qui pensent comme lui, puisqu'une telle opinion est répandue en Occident parmi les «amis potentiels de la Russie» et même parmi les fragments de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières (ÉORHF) (y compris ÉORHF-Patriarcat de Moscou). Son opinion peut sembler partiellement correcte à certains, mais dans le cas précis de l'"agression" de Poutine, elle n’est même pas "partiellement" vraie.

La culpabilité de Poutine réside ailleurs - dans sa réticence à reconnaître et à corriger les crimes des bolcheviks contre les Russes et les autres peuples de l'Empire russe, et de là découle sa culpabilité diamétralement opposée à l'égard de l'Ukraine: pendant de nombreuses années, il a toléré l'agression contre la population russe d’Ukraine, qui a débuté avec le coup d’État ukro-américain à Kiev en 2014. C’est cette année-là que la guerre a véritablement commencé, et non en 2022, lorsque, pour ses propres raisons, Poutine a été contraint d’y participer, en la qualifiant d’«Opération militaire spéciale», au début même avec son caractère démonstrativement "humanitaire" et modéré contre l'infrastructure et l'administration de l'ennemi.

Tout d'abord, les amis occidentaux de la Russie devraient prendre conscience de l'essence des mensonges des politiciens occidentaux et de leurs médias (générateur mondial de mensonges et de désinformation) sur les causes historiques de cette guerre. J'écris cet article spécialement pour les destinataires étrangers qui utilisent avant tout les sources d'information occidentales, c'est pourquoi je leur enverrai ce texte également en français et en allemand pour qu'ils le distribuent parmi leurs connaissances; je serai reconnaissant à celui qui entreprendra de le traduire correctement en anglais (et pour nos lecteurs russes, bien sûr, tout cela est déjà connu grâce aux publications sur le site https://rusidea.org/.)

Notice historique sur l'Ukraine

L'État d'"Ukraine" n'existait pas avant le XXe siècle. Il s'agit d'une partie originelle du peuple russe, avec le même ADN, la même histoire, la même culture et la même religion, dont l'origine remonte à l'État de la Rus, formé au IXe siècle avec pour centre Novgorod, puis Kiev (appelée dans les chroniques "la mère des villes russes"). Chez les Grecs, par analogie avec la Petite Grèce et la Grande Grèce (élargie), il était d'usage d'appeler le centre de la Rus autour de Kiev Petite Russie (Malorossiya), et le territoire élargi vers le nord - Grande Russie.

L'invasion de la Horde asiatique au XIIIe siècle a détruit Kiev, ensuite les terres de Russie occidentale ont été occupées par les Polonais, et de ce fait la capitale a donc été déplacée vers le nord - à Vladimir (son Prince Alexandre Nevsky restant en même temps Grand-Duc de Kiev), puis à Moscou, fondée par Youri Dolgorouki (qui était également Grand-Duc de Kiev lorsque la succession lui revint). La réunification de la Petite Russie (Malorossiya) avec la Grande Russie a eu lieu au XVIIe siècle (1654) par la volonté du peuple de Malorossiya qui s'était rebellé contre les Polonais et se considérait comme Russe. Ainsi, toute la mythologie actuelle de l'État ukrainien sur la "nation ukrainienne", distincte des "Asiatiques" russes, est un mensonge stupide, et derrière lui se tient le « père du mensonge » (Évangile de Jean 8:44).

Il ne fait aucun doute que la cause première du conflit militaire actuel est la révolution de 1917, dans ses deux étapes successives (février et octobre), qui a détruit la Russie historique orthodoxe. Cette révolution a été préparée et initiée par les "alliés" occidentaux de la Russie au sein de l'Entente dans le but d'empêcher la victoire imminente de la Russie dans la Première Guerre mondiale. Elle s'est poursuivie par ce que l'on appelle la "guerre civile", c'est-à-dire l'occupation de la Russie par les bolcheviks-internationalistes anti-religieux, soutenus par l'ennemi militaire allemand (grâce aux prêts des États-Unis), et après sa défaite (en novembre 1918), par ces mêmes anciens "alliés", qui considéraient les bolcheviks comme un pouvoir plus favorable pour eux, qui affaiblirait l'ancienne Russie et leur permettrait d'en exploiter les ressources. Les États-Unis ont joué un rôle particulier à cet égard (comme le montre le livre du professeur américain A. Sutton (Wall Street and the Bolshevik Revolution. New Rochel, N.Y., 1974).

Du fait que le gouvernement bolchevique considérait le peuple russe comme le bastion principal de la résistance, c'est à lui que le coup principal a été porté, et il existe de nombreuses preuves documentaires à ce sujet (notamment dans le livre de Terry Martin, professeur à Harvard, "The Empire of Affirmative Action. Nations and Nationalism in the USSR, 1923-1939").  La nation russe a été démembrée par les bolcheviks en trois parties: la RSFSR, la RSS d'Ukraine et la RSS de Biélorussie, et seule une partie de la nation russe avec la capitale à Moscou - a été appelée "les Russes", tandis que les anciennes terres, sur lesquelles l'État russe a émergé au IXe siècle, ont été considérées comme des nationalités distinctes. En d'autres termes, leurs noms géographiques "Ukraine" (qui signifie "périphérie" en russe) et "Russie blanche" (qui désigne vraisemblablement la partie de la Russie qui ne payait pas de tribut aux Tatars) ont été transformés en "nationalités", et leurs dialectes de la langue russe en "langues nationales", en incluant autant de mots non russes que possible. De plus, de vastes territoires qui n'avaient jamais été considérés comme "l’Ukraine" en Russie (Novorossiya et Donbass) ont été attribués par Lénine et Staline à la RSS d'Ukraine (et en 1954, Khrouchtchev leur a fait don de la Crimée en l'honneur du 300e anniversaire de la réunification de Malorossiya-"Ukraine" avec la Russie). Une ukrainisation forcée et généralisée a immédiatement commencé.  Tout cela a été réalisé par le gouvernement illégitime (révolutionnaire) anti-russe et contrairement à la volonté du peuple.

(Sur cette carte figurent les inscriptions «Cadeaux des tsars russes», «Cadeaux de Lénine, Staline, Khrouchtchev». Bien entendu, les tsars russes n'ont pas fait de "cadeaux à l'Ukraine", qui n'existait pas à l'époque, ils ont réunifié ces terres historiques russes à la Russie. Ce sont les dirigeants communistes qui les ont offertes à la RSS d'Ukraine contre la volonté de la population autochtone).

Auparavant, il n'y a jamais eu de peuple ukrainien distinct des Russes, ni d'État ukrainien» - il s'agit d'une mythologie russophobe anti-scientifique fondée sur un complexe d'infériorité et la vanité. Elle a été en partie inventée, avant la révolution, par les intellectuels révolutionnaires séparatistes, encouragés par les opposants géopolitiques de la Russie. Les autorités communistes ont alimenté cette russophobie par leurs répressions: la collectivisation forcée ayant entraîné la famine et le plan quinquennal antireligieux, et bien que ces répressions aient eu lieu sur tout le territoire de l'URSS sous la forme d'un gigantesque Holocauste russe qui a coûté des dizaines de millions de vies, les nationalistes ukrainiens ont commencé à l’interpréter à tort comme un "génocide des Ukrainiens par les Moscovites".

Pendant la Guerre froide (lorsque les États-Unis ont affronté l’URSS pour la première fois), cette russophobie mythologique a pris toute son ampleur. Après l'effondrement de l'URSS, elle s'est imposée en tant qu'idéologie étatique dans une "Ukraine indépendante", puisqu’en 1991 les successeurs du PCUS ont illégitimement «légalisé» l'«indépendance» ukrainienne dans les frontières illégitimes de l'URSS (créées par Lénine, Staline et Khrouchtchev).

Mais si, pendant la Guerre froide, les États-Unis ont finalement reconnu le régime communiste qu'ils avaient désigné comme "l’empire du mal", alors comment peut-on considérer comme légitimes et justes les frontières qu’il a tracées pendant l’Holocauste russe et la lutte contre la résistance de leur propre peuple asservi ?..

Au XXIe siècle, l'ukrainisation forcée de la population russe sur le territoire de l'ex-RSS d'Ukraine devenue "indépendante" a revêtu un caractère de plus en plus répressif, allant jusqu'à interdire les écoles russes, la langue russe dans la sphère publique et à la destruction de tout le patrimoine historique russe (monuments et noms historiques). Les États-Unis et les pays vassaux de l'OTAN ont non seulement fermé les yeux sur cette situation, mais l'ont également encouragée, en dépit du fait qu'il s'agissait d'une violation flagrante des conventions internationales sur les droits des minorités nationales (les Russes ne pouvant évidemment pas y être considérés comme une minorité). Le bafouement particulièrement éhonté de ces conventions a commencé après le coup d'État organisé par les Américains en février 2014.

Une fois de plus, je voudrais rappeler ce que j'ai écrit à ce sujet auparavant, et qui, jusqu'à présent, n'a pas reçu l'attention nécessaire, même dans la rhétorique des autorités russes, y compris du Ministère des affaires étrangères.

Qui a violé le droit international

Les instruments du droit international en vigueur, comme la Charte des Nations Unies (1945), la Convention européenne des droits de l’homme (1953), la Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités nationales (1995), et bien d’autres, exigent le respect des droits des minorités nationales et leur donnent un droit légitime à l’autodétermination en cas de violation de ces droits.

La Déclaration des principes du droit international (1970) stipule que les moyens d’exercer le droit à l'autodétermination peuvent être «la création d'un Etat souverain et indépendant, la libre association ou l'intégration avec un Etat indépendant ou l'acquisition de tout autre statut politique...».

Le principe d'autodétermination est parfois opposé au principe d'intégrité territoriale de l'État, mais il vise exclusivement à protéger l'État des agressions extérieures. En outre, selon la Déclaration relative aux principes du droit international, le principe de l'intégrité territoriale s'applique aux «États souverains et indépendants qui respectent dans leurs actions le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples».

Ainsi, le principe de l'intégrité territoriale ne peut s'appliquer à un État qui ne respecte pas l'égalité des droits des peuples qui y vivent, qui opprime leur culture et n'autorise pas leur autodétermination - c'est-à-dire à l'Ukraine d'aujourd'hui, où, au XXIe siècle, des milliers de personnalités russes ont été assassinées, où toutes les écoles et tous les médias russes ont été fermés, où l’usage officiel de la langue russe même dans les régions russes de l'Est fut interdit (dès le lendemain du coup d'État) et où le peuple russe n'est pas repris dans la liste des peuples autochtones. En outre, la junte illégitime a appliqué toutes ces méthodes à la population russe, qui a été incluse de force et illégitimement dans la RSS d'Ukraine par les bolcheviks.

Bien entendu, les régions russes d'Ukraine se sont opposées au coup d'État anti-russe. Au début (le 4 mars), le président Poutine a promis d’envoyer des troupes pour les défendre si le nouveau gouvernement illégitime de Kiev les menaçait de guerre. Après avoir reconnu le référendum de Crimée (16 mars 2014) dans le but d’y maintenir une base militaire d'importance stratégique, Poutine a cependant qualifié d'"inopportuns" les référendums du 11 mai 2014 dans le Donbass (dans les régions de Louhansk et de Donetsk, qui se sont déclarées républiques souveraines RPD/RPL), ne souhaitant pas entrer en conflit avec l'Occident à cause d'eux.

Déjà en avril 2014, les autorités de Kiev ont déclaré une "Opération antiterroriste" (OAT) contre le Donbass et lui ont imposé un blocus de l'eau et de l'énergie de même qu'à la Crimée. Au début, Poutine n'a autorisé que des volontaires et des "vacanciers" (petites unités militaires) russes à participer à la défense de la RPD/RPL, bien que l'armée ukrainienne à l'époque était très faible, psychologiquement non préparée à une guerre contre son propre peuple, et qu'il n'aurait pas été difficile pour l'armée russe de l'expulser de toutes les régions russophones de l'Ukraine sans trop de pertes des deux côtés. Cependant, craignant une guerre avec l'OTAN, Poutine n'a pas envoyé d'armée sur place (contrairement à sa promesse du 4 mars), a reconnu le pouvoir de Kiev dirigé par le président élu Porochenko comme légitime (ce fut sa grande erreur !) et de ce fait, il a trahi le soulèvement de la population russe de tout l'Est de l'Ukraine, masquant cela par les accords de Minsk (5 septembre 2014), évidemment irréalisables, sur le retour pacifique du Donbass au pouvoir de Kiev en tant qu'autonomie.

Les pays occidentaux ont soutenu ces accords. Leur première clause était la cessation des hostilités, c'est-à-dire de l'"Opération antiterroriste", mais Kiev n’a pas voulu s’y conformer, et par conséquent le Donbass a également refusé. Les attaques des forces armées ukrainiennes, le pilonnage et le bombardement des villes du Donbass (même avec des munitions à fragmentation et au phosphore interdites aujourd’hui), qui ont suivi pendant 8 ans, ont gravement détruit l'infrastructure sociale du Donbass et ont coûté la vie à plusieurs milliers de personnes (selon les données du Conseil des droits de l'homme  de l'ONU, au 31 décembre 2021, le conflit en Ukraine avait fait entre 14 200 et 14 400 victimes).

"Allée des Anges" - Mémorial à Donetsk pour les enfants tués par les bombardements ukrainiens depuis 2014.

C'est par conséquent la junte de Kiev qui a déclenché ce conflit en 2014, en commettant de nombreux crimes de guerre. Et pendant toutes ces années « l’agressive »  Russie de Poutine a continué à approvisionner l'Ukraine en pétrole et en gaz (y compris pendant six mois gratuitement, puis en renonçant à une dette contractuelle de 60 milliards de dollars). Elle lui a fourni des moteurs et des pièces de rechange pour l'équipement militaire, lui a accordé des prêts financiers, elle lui a même livré des réfugiés politiques pour leur retour dans les prisons ukrainiennes!

À titre de comparaison, rappelons comment, pour justifier l'agression de l'OTAN contre la Serbie en 1999, les pays occidentaux ont accusé Milosevic de "crimes" incomparablement moins graves contre les miliciens albanais au Kosovo (provocation de Racak), créant ainsi un faux prétexte pour le bombardement de la Serbie et pour la sécession du Kosovo sans aucun référendum. Mais ni le coup d'État sanglant de Kiev avec des tirs provocateurs de snipers dans les deux sens, ni le massacre à Odessa (2 mai 2014), ni l'"Opération antiterroriste" punitive - n'ont provoqué l'indignation de l'Occident «civilisé» et ne sont devenus des raisons valables pour le rétablissement de l'ordre légal. Au contraire, les politiciens et les médias occidentaux qualifièrent l'Ukraine de "pays démocratique épris de liberté", "attaché aux valeurs de notre communauté européenne civilisée". Par conséquent, les putschistes de Kiev ont reçu un soutien militaire et politique massif, et l’ensemble de la machine de désinformation mondiale a commencé à accuser la Russie d’« agression ».

Dans les pays occidentaux, il existe également des mouvements séparatistes pour des raisons moins justifiées, purement économiques, mais peut-on imaginer une "OAT" sanglante contre les référendums sur l'indépendance du Québec, de la Flandre, de l'Écosse, de la Catalogne, du Tyrol du Sud, de la Corse ?

Tout ce qui précède est décrit du point de vue du peuple russe, qui reste le plus grand peuple au monde  divisé par la force, discriminé dans les États indépendants dont les terres russes lui ont été retirées par les bolcheviks, et qui, par conséquent, aspire à la réunification. C'est pourquoi notre peuple approuve l'action militaire lancée par l'armée russe pour défendre le Donbass, indépendamment de son attitude critique à l'égard de la politique intérieure de Poutine. Mais pour Poutine, une autre raison justifie l’envoi de troupes russes dans les régions de Novorossia en Ukraine, celle de défendre son pouvoir contre la menace de l’OTAN, qui s’étend à l’Ukraine jusqu’aux frontières de la FR.

En 2022, les dirigeants allemands et français ont ouvertement reconnu que, pour leur part, l'objectif des accords de Minsk était de gagner du temps afin d'armer l'armée ukrainienne. En d'autres termes, ils ont toujours menti sur leurs intentions pacifiques. Des preuves de la préparation d'une attaque ukrainienne sur le Donbass au printemps 2022, ont également été découvertes. Et en février 2022, il est devenu évident que les forces ukrainiennes commençaient à réaliser leur objectif, annoncé à plusieurs reprises par Kiev, à savoir: une offensive sur les territoires pro-russes sécessionnistes. Poutine a surmonté sa peur d'un conflit avec "les partenaires occidentaux" et a devancé de quelques jours l'offensive ukrainienne avec son«agression brutale et injustifiée, qui a gravement violé le droit international»...

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Mémorandum de Budapest, article 5

À propos du droit international, je rappellerai encore que l’acte principal de la reconnaissance de l'indépendance de l'Ukraine à l'intérieur des frontières de la RSS d'Ukraine - le "Mémorandum" de Budapest, signé le 5 décembre 1994 par les dirigeants de l'Ukraine, de la Fédération de Russie, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, contient une indication de leur droit, en cas de légitime défense, d'entreprendre une action militaire contre l'Ukraine "indépendante" si celle-ci et ses alliés violaient les termes du mémorandum.

Je cite le paragraphe 5: «La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et les États-Unis d'Amérique réaffirment, en ce qui concerne l'Ukraine, leur engagement à ne pas utiliser d'armes nucléaires contre un État non doté d'armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d'attaque dirigée à leur encontre, leurs territoires ou des territoires dépendants, leurs forces armées ou leurs alliés par un tel État, associé ou allié à un État doté d'armes nucléaires».

Les actions punitives de la junte de Kiev contre les régions russes ayant fait sécession légalement (selon le droit international), lancées en février 2014, étaient précisément de telles attaques - «des attaques contre elles, contre leurs territoires ou ceux qui dépendent [de la Fédération de Russie], contre leurs forces armées ou leurs alliés par un tel État agissant de concert avec un État doté d'armes nucléaires" - c'est-à-dire avec l'encouragement direct des pays de l'OTAN dotés de l'arme nucléaire. Il s'agit également d'une base légitime incontestée pour les actions défensives de la Russie (et de plus sans recours à l’arme nucléaire) contre l'agression de l'Ukraine assistée par l'OTAN contre le Donbass et la Fédération de Russie.

blankDiscours du président Porochenko sur fond de l'emblème de la Direction principale du renseignement du Ministère de la Défense de l'Ukraine: un hibou avec une épée pointée vers le centre de la Russie. En-tête, se trouve la devise : «LUkraine au-dessus de tout !»...

L'Occident couvre tous les crimes de guerre des forces armées ukrainiennes, commis sous le slogan nazi flagrant "L’Ukraine au-dessus de tout!", reflété même dans leur emblême officiel. Elles dispersent des mines «pétales» dans les villes du Donbass, leur tirent dessus avec de l'artillerie et des missiles, prétendant qu'il s'agit de bombardements de l'armée russe (parfois, elles bombardent de manière provocatrice leurs propres villes, accusant la Russie de cela, comme lors de l'attaque du 8 avril 2022 par un missile «Tochka-U» sur la gare de Kramatorsk, causant la mort de 50 personnes). Elles placent l'artillerie dans les zones résidentielles, utilisant leurs citoyens comme boucliers humains, et tuent ceux qui tentent de s'échapper des villes encerclées. Elles déployent des commandos d’interception pour tirer sur les soldats qui tentent de battre en retraite ou de se rendre, de même que des bataillons punitifs de nazis militants portant leurs symboles ont été incorporés dans l'armée régulière. Elles ont distribué des armes à des criminels libérés de prison pour terroriser la population, en accusant les «Moscovites» d’être responsables des victimes... Elles détruisent les infrastructures des villes lors de leur retraite, en faisant passer cela pour des destructions par l'armée russe... La junte a déclaré qu'elle ne respecterait pas la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Le chef de l’Hôpital Mobile, Gennadiy Druzenko, a appelé les médecins ukrainiens à castrer et à tuer les prisonniers russes "parce que ce sont des cafards, pas des êtres humains". Les forces armées ukrainiennes le font volontiers (en publiant des vidéos sur Internet) – tout en accusant l'armée russe de crimes similaires et, en outre, de viols présumés de femmes et d’enfants ukrainiens...

Dans le même temps, les dirigeants des États-Unis et de l'OTAN affirment que la Russie se prépare également à attaquer l'Europe et menace le monde entier au même titre que les terroristes ISIS. Les informations véridiques sont censurées en tant que "propagande de Poutine" - et tout cela ne passe pas inaperçu pour des milliards de personnes. Une telle intensité de russophobie, aux connotations évidentes du « père du mensonge »,  n'existait pas même pendant la guerre froide: alors, au moins, l'Occident avait une bonne raison de se défendre contre la communisation du monde entier, ouvertement déclarée dans le programme du PCUS. Aujourd'hui, le "père du mensonge", avec une justification complètement fausse, prépare la Russie à jouer le rôle de "méchant mondial", qui doit être anéanti lors de l’Armageddon (https://rusidea.org/250968834).

blankPoutine salue le président ukrainien Porochenko, qui, après le coup d’Etat de 2014", fut "légitimement élu" lors d"Elections sans choix",  reconnues aussitôt comme «légitimes» par l’Occident.

Les raisons d'une "non-guerre pas sérieuse" de la part de la Fédération de Russie.

Pourtant, même durant la guerre à grande échelle déclenchée en février 2022 et provoquée par les États-Unis, les dirigeants de la FR n'utilisent jamais les arguments juridiques susmentionnés pour contrer la désinformation occidentale. Et en général, Poutine mène la guerre de manière démonstrative « pas sérieusement », comme une "Opération militaire spéciale" (OMS), qu'il est interdit aux médias d'appeler une guerre: «En principe, nous n'avons encore rien commencé de sérieux», a déclaré le président Poutine le 7 juillet 2022, après cinq mois de combats qui ont causé la mort de dizaines de milliers de personnes des deux côtés et après le retrait honteux des territoires déjà libérés conformément à l'accord de paix d'Istanbul. Cet accord a été immédiatement violé par Kiev, ayant mis en scène la provocation de Bucha, qui continue a être diffusée en l’Occident...

Il y a plusieurs raisons à cela.

La première raison est l'idéologie compradore de l'oligarchie, qui la rend dépendante des "partenaires occidentaux" (c'est-à-dire de l'importation des techniques occidentales modernes en échange de l'exportation de ressources naturelles). Par conséquent, le format astucieux de l'"Opération spéciale" a été déterminé par le Commandant en chef suprême de la FR, de même que toutes les "négociations" démoralisantes, les "gestes de bonne volonté", le retrait des territoires libérés (où les habitants ont été massacrés pour "collaboration"), l'échange inégal de prisonniers, le long refus de donner des renforts aux troupes de combat.... Apparemment, le Commandant en chef ne perd pas l’espoir naïf de se réconcilier avec l'Occident - telle est la nature égoïste du régime compradore et oligarchique.

La deuxième raison est que les dirigeants de la FR se sont déclarés successeurs légitimes de l'URSS (l'"Empire du Mal" selon la célèbre interprétation américaine), refusant de réviser ses frontières, qui ont démembré le peuple russe.

Poutine refuse obstinément de donner une évaluation officielle et honnête des traîtres rouges de la Première Guerre mondiale, qui cherchaient à la "transformer en guerre civile", des destructeurs de la Russie historique et des créateurs de l’URSS athée sur ses ruines. Il refuse de nettoyer le pays de leurs monuments et statues, et de distinger dans ce qu'on appelle la "Grande guerre patriotique", la défense par le peuple de sa terre natale ‒ de la défense du pouvoir esclavagiste et  l'expansion du communisme "humanitaire" vers l'Europe de l'Est. Il est impossible de construire quoi que ce soit de fiable sur des mensonges, surtout si l'on tient compte du fait que l'armée russe historique a toujours remporté ses victoires en priant Dieu de l'aider à défendre son État Chrétien!

De plus, le peuple russe est non seulement le peuple le plus divisé au monde, soumis à la discrimination dans les anciennes républiques nationales de l'URSS, mais reste également victime de discrimination au sein de la FR, où, selon la politique internationaliste communiste, qui continue à prévaloir, il est privé du statut de peuple fondateur de l'État. (Ceci à la fois dans la Constitution de la Fédération de Russie, ‒ où il n’est même pas mentionné parmi les autres peuples ! ‒ et dans la pratique, bien qu'il représente 84% de la population). La Constitution interdit également les concepts de religion d'État (orthodoxie) et d'idéologie d'État qui en découle. La Fédération de Russie est déclarée État "multinational" dans sa constitution, et l'indication de la nationalité (en russe, ce concept signifie l'origine ethnique et non la citoyenneté) qui existait auparavant, a été supprimée dans les passeports russes intérieurs. Il est interdit d'indiquer l'appartenance religieuse dans les recensements de la population. La situation est aggravée par une avalanche de travailleurs migrants d’origine étrangère, qui bénéficient d’une protection sociale complète et se voient octroyer en masse la citoyenneté russe, tout comme cela a commencé en Europe avec l'idéologie artificiellement imposée du multiculturalisme. Dans de nombreux endroits, avec la connivence de fonctionnaires corrompus et des forces de l'ordre, des enclaves mafieuses de migrants sont créées, terrorisant la population locale.

Dans l'Empire russe prérévolutionnaire, le peuple russe avait un statut de formateur d'État, ce qui lui imposait la principale charge des devoirs et du service de l'État. En URSS et dans la FR qui ont succédé, le peuple russe assume également la majorité des devoirs de l'État, mais il est contraint de s'aligner sur la position des minorités nationales qui, dans de nombreuses républiques nationales, sont clairement privilégiées et discriminatoires à l'égard des Russes.

C'est pourquoi la résistance russe spontanée dans les régions orientales de l'Ukraine, qui a commencé par la restauration de l'idéologie nationale historique russe, a été étouffée par le Kremlin et remplacée par l'idéologie soviétique de la victoire de la "Grande guerre patriotique". Inutile de dire que cela alimente la russophobie, tant en Ukraine que dans les anciens "pays frères socialistes" et en Europe.

Cependant, dans l'émigration russe, il a toujours été d'usage de séparer les droits historiques du peuple divisé par la force, des dirigeants antipopulaires et temporaires. En outre, les Russes victimes d'un génocide national dans l'État ukrainien russophobe ont besoin de la protection de l'ensemble du peuple russe. Il ne serait pas chrétien de les laisser sans protection.

La guerre en Ukraine est une Guerre mondiale des bâtisseurs du Nouvel Ordre Mondial, dirigée par les États-Unis, qui, à travers l'Ukraine et sans épargner son peuple, la mènent contre la Russie comme principal obstacle potentiel. Si la FR l'emporte, il y aura un espoir de redressement et de changement de pouvoir en Russie à l'avenir. Par contre si les créateurs du Nouvel Ordre Mondial gagnent, nous n'aurons pas une telle opportunité...

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Où en sommes-nous arrivés et comment cela va-t-il se terminer ?

Bien sûr, pour porter un jugement exact sur ce qui se passe dans le monde, sur  l'adoption ou de la non-adoption de décisions nécessaires par les autorités, sur le possible et l'impossible, il faut disposer d'informations qui ne sont pas diffusées dans les médias et qui ne sont connues que du "centre de décision". Toutefois, apès un an et demi de cette « non-guerre pas sérieuse", comptant des centaines de milliers de Russes tués des deux côtés de la ligne de front, et n’ayant pas de précédent dans l'Histoire militaire des grandes puissances, il est permis  à un еxpert, ayant étudié les particularités des parties belligérantes, de déterminer malgré tout les contours de la vérité et les raisons de celle-ci - sans spéculation, sans dérive vers des théories conspirationnistes, mais aussi sans croire aveuglément à la propagande officielle, qui s'est depuis longtemps compromise dans le mensonge.

(Ce qui est frappant à cet égard, c'est le niveau de cynisme des politiciens occidentaux qui ferment les yeux sur l'essence de leur « Ukraine européenne » et insistent sur le fait que « le droit international permet à l'Ukraine de frapper le territoire russe » ‒  cela a été déclaré par des membres du Congrès et le chef de la "diplomatie" européenne Borel (à quoi ressemble la diplomatie en Europe ?) ainsi que la présidente de la commission de la défense du Bundestag, Marie-Agnes Strack-Zimmermann. Les mêmes propos, sous une forme encore plus agressive («La Russie menace l'humanité tout entière»), ont également été tenus par des "cuisinnières chargées de diriger l'État" (prédiction de Lénine sur le communisme), aussi professionellement analphabètes que Liz Truss et Annalena Berbock.

Mais cette qualification n’est pas seulement propre aux femmes politiques. Il est toutefois louable que le ministre belge des affaires étrangères Didier Reynders ait enfin avoué en 2016, lors d'un entretien avec le journaliste J. Bredael, qu'il ne savait pas que Kiev était l'ancienne capitale de la Russie, ne savait pas «que le mot même [Russie]... venait de la région autour de Kiev. On est donc là dans le berceau de la Russie, en tant que nation et en tant que référence à la terminologie même de l'Etat», ‒ a déclaré le Ministre Reynders. (Europe-Russie ‒ Entretien avec Jacques Bredael. Les éditions du CEP. 2016. p. 22.)

Il est donc bien clair que c’est les États-Unis qui ont déclenché cette guerre, en y entraînant leurs vassaux de l’OTAN et ne cachant pas leur implication directe et leur objectif: la défaite de la Russie. Force est de constater également que l'"Opération militaire spéciale" défensive de Poutine est arrivée trop tard (d'au moins 8 ans) et qu'elle s'est malgré tout avérée mal préparée. De plus, elle est menée de façon maladroite, sans volonté de gagner, ce qui ne permet pas d'atteindre l'objectif énoncé au début de cette soi-disant OMS "à la légère": «Nous nous engagerons à démilitariser et à dénazifier l'Ukraine. Et aussi pour traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes de sang contre des civils, y compris contre des citoyens de la FR».

Entre-temps, les autorités ukro-américaines de Kiev mènent des opérations militaires avec le soutien croissant des pays de l'OTAN, sans se soucier de leur "chair à canon". Les chiffres des pertes en temps de guerre sont toujours gardés secrets, mais les experts étrangers estiment que le rapport entre les pertes ukrainiennes et russes est de 10 pour 1. Mais Kiev mobilise déjà ceux qui ne sont pas aptes au service militaire, alors que la FR n'a pas annoncé la mobilisation des réservistes (bien que les experts aient écrit à plusieurs reprises que le renforcement de l'armée au front permettrait d'encercler des zones fortifiées au lieu d'attaquer de front et, dans l'ensemble, de réduire les pertes des deux côtés), les préparatifs de mobilisation sont niés par les autorités russes, seuls des volontaires sous contrat sont recrutés, l'atmosphère dans la société est délibérément maintenue comme non-militaire, la télévision diffuse régulièrement des programmes de divertissement et l'économie n'a pas été reconvertie sur la base de la guerre (comme par exemple, ce fut le cas aux États-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale). Malgré les sanctions et la confiscation des réserves d'or et de devises de la Russie stockées à l'Ouest, les ressources énergétiques russes, les métaux, tout ce qui peut être vendu, sont livrés aux pays de l'OTAN, et même l'uranium aux États-Unis.

À l'heure actuelle, l’armée russe ne dispose pas assez de forces mobilisées pour atteindre l'objectif de l’OMS, annoncé par le président de la FR, le 24 février 2022. Avec les forces disponibles, il est probablement possible de défendre des positions préfortifiées, mais pas de lancer une offensive de grande envergure, qui seule permettrait d'atteindre l'objectif déclaré de l’OMS.

De plus, dans une guerre mondiale hybride avec les États-Unis et leurs dirigeants mondiaux en coulisses, qui construisent le Nouvel ordre mondial, la Russie ne dispose pas d'armes comparables: en particulier informationnelles, psychologiques et des technologies modernes.

Il n'y a non plus pas de volonté décisive au sein du pouvoir, car dans la vision occidentaliste des dirigeants de l'Oligarchie de la FR, le système occidental post-chrétien est un idéal souhaitable; de nombreux fonctionnaires et législateurs de haut rang possèdent en Occident des biens, des comptes bancaires, et les membres de leur famille y résident.

Les sanctions économiques occidentales contre la Russie ont causé plus de dommages à l'Europe, car la FR a réorienté son commerce tout aussi compradore vers l'Est.  Mais lorsque les États-Unis menacent également de sanctions les "partenaires" orientaux de la Russie, l'économie russe risque de ne pas pouvoir résister, comme le montrent déjà le taux de change du rouble et la hausse des prix...

C'est pourquoi la diplomatie russe se montre constamment prête à engager des pourparlers de paix, mais les États-Unis n'ont pas autorisé Kiev à le faire jusqu'à présent, ce qui explique que Zelensky ait promulgué une loi interdisant les pourparlers pacifiques avec la FR.

Toutefois, les pourparlers de paix avec le retrait des villes libérées n’ont eu que comme conséquence l’extermination par les forces punitives ukrainiennes de tous ceux qui étaient soupçonnés de "collaboration"... Il en sera de même dans de tels cas.

Pour l'ensemble de ces raisons, le résultat politique à ce jour est évident : par sa constante incohérence - dans l'espoir de restaurer les anciennes relations commerciales et économiques (compradores) de l'Oligarchie dépendant des importations avec l'Occident - le Commandant en chef suprême de la FR a dévalué toutes ses effrayantes "lignes rouges", sans mettre ses menaces à exécution, même lorsque les dirigeants occidentaux ont déclaré ouvertement et à plusieurs reprises qu'ils menaient une guerre pour détruire la FR de "Poutine"... Même les infrastructures de transport destinées à approvisionner l'armée ukrainienne (ponts, tunnels et nœuds ferroviaires) n'ont pas été détruites.

Les médias étrangers ont même diffusé la promesse de Poutine de ne pas éliminer physiquement Zelensky, un criminel de guerre qui ne sera plus jamais lavé du sang de toutes les victimes de cette guerre.... (L’ancien Premier ministre israélien a fait part de la promesse de Poutine de ne pas tuer Zelensky.)

Si, au début de l'"Opération militaire spéciale", il était encore possible de dégriser "nos partenaires occidentaux" en confirmant concrètement les "lignes rouges" et de ralentir l'escalade de leur part (du moins d'une partie d'entre eux) par des frappes sur les nœuds frontaliers de livraison d'armes occidentales et sur les "centres de décision", aujourd'hui le Kremlin a permis une situation telle que l'OTAN mène la guerre ouvertement contre la Russie et déclare que rien ne l'arrêtera : "la guerre ne peut prendre fin qu'avec la capitulation de Poutine et de sa Russie agressive", déclarent ouvertement les politiciens occidentaux. Ceci est confirmé par la diabolisation de la Russie historique et des Russes en fonction de leur appartenance ethnique, sans précédent même pendant la Guerre froide.

En préparant et en provoquant cette guerre, les États-Unis ne comptaient par faire cuire la grenouille "pas sérieusement" à feu doux, et à la faire sauter de la marmite. Ainsi, Poutine a amené sa "non-guerre pas sérieuse" jusqu’au choix le plus difficile pour la "grenouille" aux conséquences imprévisibles: après avoir épuisé l'efficacité des armes conventionnelles et refusé de mobiliser (le pouvoir craint les protestations publiques), Poutine peut – soit utiliser en Ukraine l'arme tactique de destruction massive pour frapper toute la logistique de transbordement des livraisons de l'étranger et les "centres de décision" – soit capituler (payant avec cela l’opportunité de ne pas se faire bouillir personnellement).

Je suppose que le Commandant en chef suprême de la FR ne choisira pas la première option, qui risque d'entraîner des frappes massives de l'OTAN en représailles sur l’infrastructure stratégique de défense et les "centres de décision" dans les régions libérées de Novorossiya et même dans les régions frontalières de la FR (et il est peu probable que les systèmes de défense aérienne russes, qui ont permis des attaques de drones même contre le Kremlin, puissent y faire face avec succès). En ce qui concerne la deuxième option, le Commandant en chef pourrait chercher un arrangement pacifique acceptable qui lui permetta de déguiser une véritable capitulation politique en affirmant que "l'objectif principal de l'OMS a été atteint". Cependant, ce ne sera pas la fin de la guerre pour les États-Unis (et donc pour l’Ukraine)…

  1. Nazarov
    juillet-août 2023 г.

Texte original russe: https://rusidea.org/250971107
Traduction de l’article en allemand: An meine ausländischen Freunde über das Wesen des Krieges in der Ukraine.
Traduction de l'article en anglais : To My Friends  Abroad on the Essence of the War in Ukraine.

Autres publications en français sur notre site:

Métropolite Jean (Renneteau) ‒ concernant la guerre en Ukraine avec un commentaire de M.V. Nazarov (2023)

Mikhail Nazarov. La Russie et l’Europe face à la fin de l’histoire. (A propos de l’article de Michel Pinton, 2022)

Le Concile de l'Église orthodoxe ukrainienne liée au Patriachat de Moscou (UOC-MP) déclare sa pleine indépendance. Commentaire de Mikhail Nazarov: Ce qui est arrivé était inévitable. Qui est à blâmer. (2022)

APPEL AU PROCUREUR GENERAL DE LA FEDERATION DE RUSSIE V.V. OUSTINOV relatif Áu renforcement des mesures coercitives prises contre les patriotes russes selon l’article 282 du Code pénal de la FR réprimant “l’instigationš à la haine ethnique” par rapport aux Juifs. (2005)

Постоянный адрес страницы: https://rusidea.org/250971124

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